Les habitats naturels

Réseau hydrographique de l'Engranne

 SURFACE TOTALE des HABITATS reconnu d'intérêt communautaire 225,06 Ha (35% du site)

           Le site « Réseau Hydrographique de l’Engranne » abrite 6 habitats naturels parmi lesquels 2 habitats (forêts alluviales à Aulne glutineux et Frêne commun et Pelouses mésophiles sur marnes) sont prioritaires. Les habitats reconnus d’intérêt communautaire, inscrits à l’annexe I de la directive «Habitat Faune Flore», sont, selon cette même directive, des milieux naturels considérés comme étant « en danger de disparition de leur aire de répartition naturelle » ou ayant « une aire de répartition naturelle réduite par suite de leur régression ou en raison de leur aire intrinsèquement restreinte » ou encore constituant « un exemple remarquable de caractéristiques propres à l’une ou à plusieurs des cinq régions biogéographiques ». 

        Les habitats naturels du site Natura 2000 Réseau hydrographique de l'Engranne (FR7200690) représente 35% de la surface totale du site.


PELOUSES ET PRAIRIES 

Prairies mésotrophes fauchées à Fromental = 78,07ha

Pelouses mésophiles sur marnes* = 10,80ha


FRICHES ET OURLETS 

Mégaphorbiaies diverses mésotrophiles à eutrophiles = 11,12ha


FORÊTS 

Forêts alluviales à Aulne glutineux et Frêne commun* = 116,76ha

Forêts alluviales à Orme et Frêne commun = 8,31ha

Cavités à chauve-souris = 9ha

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Forêts alluviales à Aulne glutineux et Frêne commun*

            Ces forêts se rencontrent sur toute la France, elles occupent le lit majeur des cours d’eau, sur des stations humides inondées périodiquement par les crues et remontées de la nappe d’eau souterraine, ou en bordure de sources et de suintements. 
Très touchées par les activités humaines (drainage, populiculture, …), elles ne forment aujourd’hui le plus souvent que des cordons ou des galeries étroites en bordure des ruisseaux et des rivières, leur intérêt patrimonial est donc élevé et reconnu comme prioritaire au niveau Européen. Elles constituent un milieu favorable pour de nombreuses espèces végétales et animales communes ou rares et menacées.
               La conservation de cet habitat passe par la préservation de la dynamique du cours d’eau et de la qualité physico chimique des eaux. Il s’agit également de proscrire les transformations et de pratiquer une gestion douce (utiliser des engins de faible portance et de câble treuil, interdire l’usage d’intrants et le travail du sol

Pelouses mésophiles sur marnes*

        Les pelouses calcicoles mésophiles sont des formations herbacées basses et denses qui se développent sur des sols carbonatés ou basiques formés sur les calcaires. Ces sols ont de bonnes capacités de rétention d’eau et limitent les effets de la sécheresse estivale.

  • Zygène de la filipendule

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  • Serapias lingua (orchidée)

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  • Orchis pyramidale

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  • Mégaphorbiaie

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  • Travaux de réouverture du milieu

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Les mégaphorbiaies hygrophiles

          Cet habitat d’intérêt communautaire correspond à des végétations de hautes herbes denses et diversifiées, dépendantes des crues et de l’absence d’actions anthropiques. Sur le site, les mégaphorbiaies sont installées en bordure du cours d’eau sur des linéaires très distants.

        Ces communautés végétales sont caractérisées par les inflorescences vives d’espèces s’épanouissant à partir de Juin jusqu’au début de l’automne, comme la Salicaire (Lythrum Salicaria) ou la Consoude officinale (Symphytum officinale).
Les boisements importants en berge et l’artificialisation des berges (lit bétonné, pâles-planches..) sont des facteurs limitants sur le site.

Prairies mésotrophes

       Ce sont des formations herbacées hautes, à forte biomasse, dominées par des graminées dont les plus fréquentes sont le Fromental élevé (Arrhenatherum elatius), l'Avoine dorée (Trisetum flavescens) et le Brome mou (Bromus hordeaceus). La structure de l’habitat est variable en fonction du gradient trophique et du gradient hydrique des stations.

    L’abandon de ces milieux, le retournement ou la conversion en cultures constituent des menaces pour cet habitat. Le pâturage intensif ou sa reprise trop précoce après la fauche, ainsi que la fertilisation, sont des pratiques qui déstructurent l’habitat et le font dériver vers des habitats de moindre valeur patrimoniale
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    Entretien par pâturage

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Forêts alluviales à Orme et Frêne commun

          Par leur position et leur nature alluviale, ces habitats comportent des sols riches et bien alimentés en eau. Les conditions de croissance de la végétation sont donc généralement très bonnes. Ces milieux peuvent être rajeunis lors de crues exceptionnelles.
Les forêts alluviales ont fortement régressé du fait de la pression humaine : déforestation à des fins agricoles ou fourragères, aménagements hydrauliques (domestication des rivières), substitution en peupleraies de culture.

Cavités 

          Ce sont des édifices calcaires sur les secteurs de plateaux, seulement 9 sont présentes sur le secteur du site. Autrefois des champignonnières exploitaient ces cavités qui sont aujourd’hui pour bon nombre abandonnées. D'autres cavités propices aux chauves-souris sont présentes à proximité direct du site. 

C’est habitats obscurs, avec des températures peu variables au cours de l’année (entre 4 °C et 15 °C) sont favorables humidité relative de l’air à l’installation des chauves-souris.

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